La vie c'est pas marrant.
Ca devrait aller, il fait beau, je peux sortir mes stella mccartney, j'ai pas de trop de taffs, je vais a la gym, je fais du yoga, je lis des magazines, je m'achete des vetements, je bois des cinammon dolce frappucino, et pourtant ca ne va vraiment pas.
J'arrive pas a sortir du lit le matin, je me prends la tete, je chiale.
Je lis Proust, je me dis que ma mere va mourir, que je vais mourir, et puis je chiale.
J'essaye de faire semblant d'aller bien, d'etre sociable, mais il est la, alors je chiale. Jamais vraiment devant lui. Mais je pense qu'il sait, qu'il m'entend. Quelle conne aussi, tomber amoureuse de son voisin.
Je dis a tout le monde que je ne suis pas amoureuse, je le repete a qui veut l'entendre, mais j'essaye juste de me persuader moi-meme c'est evident.
Je comprends pas, je comprends rien, je pensais qu'il m'aimait bien.
Et puis me faire rejeter par lui, ce chav, cet anglais white trash de brighton, avec ses yeux tombants, son sourire de lapin, ses futs formidablement ringards (vous savez le croisement entre un patte d'eph et un baggy, genre fut de teufeur-skater, je sais meme pas si ca a jms ete a la mode et surtt ou il a pu les trouver...).
Et il etait dans un marching band, je plaisante pas j'ai vu les videos, j'ai jamais rien vu d'aussi ringard.
Mais en meme temps on a tellement de trucs en communs, des petits trucs a la con, mais ca me brise le coeur. Et puis c'etait tellement bien au pieu avec lui, il a mis la barre tellement haut que maintenant j'ai meme pas envie d'essayer un autre mec, je sais que je vais etre decue, surtt apres avoir couche avec deux autres mecs apres lui, je sais que ca va etre difficile de l'egaler.
Et pourtant il va falloir que je l'oublie, facile a dire sachant que je le vois tous les matins et tous les soirs et qu'on traine avec les memes gens. J'essaye de voir a court terme, globalement il faut que je survive jusqu'au 23 mars, le 23 mars je rentre a Paris et je vais me changer les idees. Le 23 y a une soiree Born Bad/Noir Kennedy, je vais revoir plein de gens, ca va etre bien. Le 24 j'ai une soiree deguisee/anniversaire sur l'Ile St Louis, ca va etre surement bien aussi. Apres ca j'aurais surement oublie Nick. Nick, quel nom de merde aussi, quel nom a la con.
Sale type.
C'est difficile, d'habitude j'arrive a faire la brave genre faire ma bonnasse et ignorer, ce qui est tres efficace. Mais la je me sens mal dans ma peau, rejetee. Ca va me prendre du temps, et ca m'enerve, surtout que je suis tres bonne en theorie pour me remettre d'un mec, je suis tres bonne pour faire ma biatch et ignorer. Il suffit que je deteste le mec.
Mais je peux pas detester Nick, parce qu'il y a pas eu break-up, y a pas eu explication, je suis meme pas sure que ce soit fini. Mais bon si j'ai tout le temps envie de pleurer c'est que je le sens dans mes entrailles, c'est fini.
Il m'evite, il est chelou, limite desagreable. Bon il flirte aussi avec moi occasionellement mais bon, ensuite il fait comme si de rien n'etait.
J'ai juste envie de tout peter la, et je peux pas faire de bruit, j'ecoute cette putain de chanson des kooks qui est sa preferee, seaside, normal vu qu'il vient de brighton, et j'ai envie d'envoyer peter mon miroir, j'ai envie de tout defoncer dans cette putain de chambre que je vais finir par detester si ce n'est pas deja fait.
J'ai commence la deco et je ne l'ai jamais finie, j'aurais bien voulu, mais j'ai pas les moyens. Tout est trop cher dans ce putain de pays. Putain d'anglais. Tout m'enerve, surtout ce putain de papyrus que je dois editer pour qu'il soit publie qui me casse les couilles. Putain d'Odyssee de merde, fais chier, je m'en balance de cet Homere de merde a la con, aveugle de mes deux. Pourquoi ce connard de prof m'a pas donne un truc cool? Il me fait pas confiance? Ou bien il veut garder les papyrus croustillants et inedits pour lui-meme, l'encule. En plus d'etre profondement boring, j'arrive meme pas a lire les lettres parce qu'il est mega abime, et quand j'arrive a lire les lettres bah ca n'a aucun sens, j'y comprends rien, j'ai l'impression d'une suite de lettres sans fin qui veulent rien dire.
Je devrais taffer, m'avancer, finir mon memoire qui est quasi-fini, ecrire mes dernieres dissertes, lire des bouquins, mais la j'ai qu'une envie, prendre des vacances. Je les merite putain.
Alors je lis Nylon, Grazia et Look parce que maintenant je suis presqu'une vraie anglaise, en tout cas je lis leurs magazines de merde et je porte leurs marques cheap, primark, new look, miss selfridges. Je devrais racheter une ampoule pour ma lampe de chevet qui a grille mais j'ai pas les moyens. Ou acheter de la bouffe mais ca m'interesse pas. J'avais achete du mascarpone pour lui faire un tiramisu parce qu'il m'avait demande de lui faire a diner, mais ca m'arrivera pas, je ne lui ferai pas de diner, je ne ferai pas de tiramisu, et on ne recouchera jamais ensembles. C'est bizarre la, de l'ecrire, ca ne me fait pas vraiment mal, je me sens tres calme. Fergie est en train de chanter shut up, cette chanson me casse les couilles mais la bizarrement les paroles sont plutot en phase avec mon etat d'esprit.
Je pourrais jamais vraiment lui rapprocher quoique ce soit, j'ai baise avec un mec dans ma chambre, avec mon lit qui tapait contre le mur, ce mur que ma chambre partage avec la sienne. Meme s'il n'a rien entendu, meme si on etait pas vraiment dans une relation ou quoi, j'ai trop honte pour pouvoir l'accuser de quoique ce soit. J'aurais jamais du baiser avec ce mec, c'etait naze et ca m'a juste servi a me sentir comme une cheap slut. Ce que je suis globalement, merci l'alcool.
Donc la je vais me calmer sur l'alcool, arreter de fumer aussi, j'ai repris depuis un mois et c'est ridicule. Un mois qu'il me baise plus et un mois que je fais de la merde. C'est con mais il m'avait recentree pendant un temps, je fumais plus, je buvais toujours mais pas enormement, j'allais tous le temps a la gym, je cuisinais de vrais repas, je bouffais des legumes et j'aimais ca. J'etais saine et j'etais heureuse, tellement heureuse. Il me baisait, me faisait a diner, discutais avec moi, regardait des films avec moi. Grace a lui je me faisais de nouveaux amis avec qui je m'amusais. Mais maintenant j'ai l'impression que ses amis non plus ne m'aiment plus trop. C'est ptet a cause de vendredi soir ou j'ai bu tellement que j'ai fini limite coma ethyllique dans les chiottes, pas tres decente. C'etait tellement pas moi. Ou bien c'est peut etre ca,moi.
J'en sais trop rien.
Ce qui me fait mal c'est qu'au bout du compte je sais toujours pas grand chose sur lui. J'ai pas perce sa carapace, son mystere. Y a surement rien derriere mais j'aurais bien aime savoir quel etait ce rien. Tandis que lui sait des trucs genants sur moi. Il a lu le texte que j'ai soumis pour le concours de creative writing. Un texte ou je parlais de cette putain de peur de la mort que je ne connais que depuis cette annee. Et de mes t-s de quand j'etais ado. De mes nevroses. Ce texte j'ai eu a le lire devant plein de vieux anglais universitaires pour la remise du prix. J'ai force sur le champagne pour y arriver. J'ai cru que j'allais me peter la gueule dans mes talons haut. J'avais bien sur choisi une tenue tres peu appropriee, skinny noir mega moulax avec blouse noire en soie viktor et rolf et ceinture taille haute doree, mes super chaussures grises que j'aime, bref fierce un max. Fierce pour une remise de prix etudiant avec que des vieux. Et bien sur ils me demandent de lire le passage ou je dis que je ramasse des mecs dans des bars. Fabuleux. En tout cas les vieux ont kiffe, c'etait surrealiste, et le juge du prix m'a dit que j'etais sa deuxieme preferee. Comme si j'en avais quelque chose a balancer, je voulais seulement la thune du prix, pas la reconnaissance de mes pairs. La gagnante etait une jeune nunuche, eleve de licence en litterature anglaise qui avait ecrit des poemes mega cheesy.
Le theatre me manque, la danse me manque. Je me manque. Je suis tellement egocentrique et pourtant j'arrive a me perdre en chemin. Je sais pas si j'ai vraiment raison de faire ce que je fais. J'ai jamais vraiment ete sure. Les lettres classiques c'est genial, surtout quand je parle avec mon directeur de recherche, on est en osmose et j'ai vraiment l'impression d'appartenir a ce monde. Mais qu'est ce que j'ai sacrifie pour ca? Est ce que ca en vaut le coup? Est ce qu'Oxford vaut le coup? Des fois je suis trop heureuse d'etre ici, je me sens dans mon element, comme si je ne pouvais pas etre mieux autre part. Et puis voila un truc arrive et le bateau chavire, je me resens etrangere, pas incluse, j'arrive pas a m'integrer dans les conversations, dans le groupe, dans la vie des gens, je me sens seule, fragile, si fragile et si seule. Et puis cette putain de mort inexorable qui me fout la pression, faut que je fasse quelque chose, je sais pas quoi mais faut que ma mere soit fiere de moi avant de mourir. Faudrait aussi que j'arrive un jour a etre heureuse et peut etre amoureuse. Ahahah.
Je mate les photos de the cobra snake. J'ai besoin de me degager de cette impasse, de cette boue qui m'englue. C'est le printemps sa mere, ou est ma superficialite? Fringues, poses, fetes, pseudo-culture.
Reductio ad absurdum.
Ca devrait aller, il fait beau, je peux sortir mes stella mccartney, j'ai pas de trop de taffs, je vais a la gym, je fais du yoga, je lis des magazines, je m'achete des vetements, je bois des cinammon dolce frappucino, et pourtant ca ne va vraiment pas.
J'arrive pas a sortir du lit le matin, je me prends la tete, je chiale.
Je lis Proust, je me dis que ma mere va mourir, que je vais mourir, et puis je chiale.
J'essaye de faire semblant d'aller bien, d'etre sociable, mais il est la, alors je chiale. Jamais vraiment devant lui. Mais je pense qu'il sait, qu'il m'entend. Quelle conne aussi, tomber amoureuse de son voisin.
Je dis a tout le monde que je ne suis pas amoureuse, je le repete a qui veut l'entendre, mais j'essaye juste de me persuader moi-meme c'est evident.
Je comprends pas, je comprends rien, je pensais qu'il m'aimait bien.
Et puis me faire rejeter par lui, ce chav, cet anglais white trash de brighton, avec ses yeux tombants, son sourire de lapin, ses futs formidablement ringards (vous savez le croisement entre un patte d'eph et un baggy, genre fut de teufeur-skater, je sais meme pas si ca a jms ete a la mode et surtt ou il a pu les trouver...).
Et il etait dans un marching band, je plaisante pas j'ai vu les videos, j'ai jamais rien vu d'aussi ringard.
Mais en meme temps on a tellement de trucs en communs, des petits trucs a la con, mais ca me brise le coeur. Et puis c'etait tellement bien au pieu avec lui, il a mis la barre tellement haut que maintenant j'ai meme pas envie d'essayer un autre mec, je sais que je vais etre decue, surtt apres avoir couche avec deux autres mecs apres lui, je sais que ca va etre difficile de l'egaler.
Et pourtant il va falloir que je l'oublie, facile a dire sachant que je le vois tous les matins et tous les soirs et qu'on traine avec les memes gens. J'essaye de voir a court terme, globalement il faut que je survive jusqu'au 23 mars, le 23 mars je rentre a Paris et je vais me changer les idees. Le 23 y a une soiree Born Bad/Noir Kennedy, je vais revoir plein de gens, ca va etre bien. Le 24 j'ai une soiree deguisee/anniversaire sur l'Ile St Louis, ca va etre surement bien aussi. Apres ca j'aurais surement oublie Nick. Nick, quel nom de merde aussi, quel nom a la con.
Sale type.
C'est difficile, d'habitude j'arrive a faire la brave genre faire ma bonnasse et ignorer, ce qui est tres efficace. Mais la je me sens mal dans ma peau, rejetee. Ca va me prendre du temps, et ca m'enerve, surtout que je suis tres bonne en theorie pour me remettre d'un mec, je suis tres bonne pour faire ma biatch et ignorer. Il suffit que je deteste le mec.
Mais je peux pas detester Nick, parce qu'il y a pas eu break-up, y a pas eu explication, je suis meme pas sure que ce soit fini. Mais bon si j'ai tout le temps envie de pleurer c'est que je le sens dans mes entrailles, c'est fini.
Il m'evite, il est chelou, limite desagreable. Bon il flirte aussi avec moi occasionellement mais bon, ensuite il fait comme si de rien n'etait.
J'ai juste envie de tout peter la, et je peux pas faire de bruit, j'ecoute cette putain de chanson des kooks qui est sa preferee, seaside, normal vu qu'il vient de brighton, et j'ai envie d'envoyer peter mon miroir, j'ai envie de tout defoncer dans cette putain de chambre que je vais finir par detester si ce n'est pas deja fait.
J'ai commence la deco et je ne l'ai jamais finie, j'aurais bien voulu, mais j'ai pas les moyens. Tout est trop cher dans ce putain de pays. Putain d'anglais. Tout m'enerve, surtout ce putain de papyrus que je dois editer pour qu'il soit publie qui me casse les couilles. Putain d'Odyssee de merde, fais chier, je m'en balance de cet Homere de merde a la con, aveugle de mes deux. Pourquoi ce connard de prof m'a pas donne un truc cool? Il me fait pas confiance? Ou bien il veut garder les papyrus croustillants et inedits pour lui-meme, l'encule. En plus d'etre profondement boring, j'arrive meme pas a lire les lettres parce qu'il est mega abime, et quand j'arrive a lire les lettres bah ca n'a aucun sens, j'y comprends rien, j'ai l'impression d'une suite de lettres sans fin qui veulent rien dire.
Je devrais taffer, m'avancer, finir mon memoire qui est quasi-fini, ecrire mes dernieres dissertes, lire des bouquins, mais la j'ai qu'une envie, prendre des vacances. Je les merite putain.
Alors je lis Nylon, Grazia et Look parce que maintenant je suis presqu'une vraie anglaise, en tout cas je lis leurs magazines de merde et je porte leurs marques cheap, primark, new look, miss selfridges. Je devrais racheter une ampoule pour ma lampe de chevet qui a grille mais j'ai pas les moyens. Ou acheter de la bouffe mais ca m'interesse pas. J'avais achete du mascarpone pour lui faire un tiramisu parce qu'il m'avait demande de lui faire a diner, mais ca m'arrivera pas, je ne lui ferai pas de diner, je ne ferai pas de tiramisu, et on ne recouchera jamais ensembles. C'est bizarre la, de l'ecrire, ca ne me fait pas vraiment mal, je me sens tres calme. Fergie est en train de chanter shut up, cette chanson me casse les couilles mais la bizarrement les paroles sont plutot en phase avec mon etat d'esprit.
Je pourrais jamais vraiment lui rapprocher quoique ce soit, j'ai baise avec un mec dans ma chambre, avec mon lit qui tapait contre le mur, ce mur que ma chambre partage avec la sienne. Meme s'il n'a rien entendu, meme si on etait pas vraiment dans une relation ou quoi, j'ai trop honte pour pouvoir l'accuser de quoique ce soit. J'aurais jamais du baiser avec ce mec, c'etait naze et ca m'a juste servi a me sentir comme une cheap slut. Ce que je suis globalement, merci l'alcool.
Donc la je vais me calmer sur l'alcool, arreter de fumer aussi, j'ai repris depuis un mois et c'est ridicule. Un mois qu'il me baise plus et un mois que je fais de la merde. C'est con mais il m'avait recentree pendant un temps, je fumais plus, je buvais toujours mais pas enormement, j'allais tous le temps a la gym, je cuisinais de vrais repas, je bouffais des legumes et j'aimais ca. J'etais saine et j'etais heureuse, tellement heureuse. Il me baisait, me faisait a diner, discutais avec moi, regardait des films avec moi. Grace a lui je me faisais de nouveaux amis avec qui je m'amusais. Mais maintenant j'ai l'impression que ses amis non plus ne m'aiment plus trop. C'est ptet a cause de vendredi soir ou j'ai bu tellement que j'ai fini limite coma ethyllique dans les chiottes, pas tres decente. C'etait tellement pas moi. Ou bien c'est peut etre ca,moi.
J'en sais trop rien.
Ce qui me fait mal c'est qu'au bout du compte je sais toujours pas grand chose sur lui. J'ai pas perce sa carapace, son mystere. Y a surement rien derriere mais j'aurais bien aime savoir quel etait ce rien. Tandis que lui sait des trucs genants sur moi. Il a lu le texte que j'ai soumis pour le concours de creative writing. Un texte ou je parlais de cette putain de peur de la mort que je ne connais que depuis cette annee. Et de mes t-s de quand j'etais ado. De mes nevroses. Ce texte j'ai eu a le lire devant plein de vieux anglais universitaires pour la remise du prix. J'ai force sur le champagne pour y arriver. J'ai cru que j'allais me peter la gueule dans mes talons haut. J'avais bien sur choisi une tenue tres peu appropriee, skinny noir mega moulax avec blouse noire en soie viktor et rolf et ceinture taille haute doree, mes super chaussures grises que j'aime, bref fierce un max. Fierce pour une remise de prix etudiant avec que des vieux. Et bien sur ils me demandent de lire le passage ou je dis que je ramasse des mecs dans des bars. Fabuleux. En tout cas les vieux ont kiffe, c'etait surrealiste, et le juge du prix m'a dit que j'etais sa deuxieme preferee. Comme si j'en avais quelque chose a balancer, je voulais seulement la thune du prix, pas la reconnaissance de mes pairs. La gagnante etait une jeune nunuche, eleve de licence en litterature anglaise qui avait ecrit des poemes mega cheesy.
Le theatre me manque, la danse me manque. Je me manque. Je suis tellement egocentrique et pourtant j'arrive a me perdre en chemin. Je sais pas si j'ai vraiment raison de faire ce que je fais. J'ai jamais vraiment ete sure. Les lettres classiques c'est genial, surtout quand je parle avec mon directeur de recherche, on est en osmose et j'ai vraiment l'impression d'appartenir a ce monde. Mais qu'est ce que j'ai sacrifie pour ca? Est ce que ca en vaut le coup? Est ce qu'Oxford vaut le coup? Des fois je suis trop heureuse d'etre ici, je me sens dans mon element, comme si je ne pouvais pas etre mieux autre part. Et puis voila un truc arrive et le bateau chavire, je me resens etrangere, pas incluse, j'arrive pas a m'integrer dans les conversations, dans le groupe, dans la vie des gens, je me sens seule, fragile, si fragile et si seule. Et puis cette putain de mort inexorable qui me fout la pression, faut que je fasse quelque chose, je sais pas quoi mais faut que ma mere soit fiere de moi avant de mourir. Faudrait aussi que j'arrive un jour a etre heureuse et peut etre amoureuse. Ahahah.
Je mate les photos de the cobra snake. J'ai besoin de me degager de cette impasse, de cette boue qui m'englue. C'est le printemps sa mere, ou est ma superficialite? Fringues, poses, fetes, pseudo-culture.
Reductio ad absurdum.